Un nouveau tableau de Rusiñol entre dans les collections grâce au don exceptionnel du groupe Pierre Fabre
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samedi 19 octobre 2024
Au printemps 2024, alors que se tenait l'exposition Visions plurielles. La collection Pierre Fabre, les laboratoires éponymes ont fait l'acquisition d'une nouvelle œuvre pour les collections du musée.
Pierre Fabre, pharmacien et botaniste qui a débuté sa carrière à Castres par l'achat d'une officine, était très attaché à la nature, tant pour la fabrication des produits que dans les œuvres progressivement ajoutées à sa collection personnelle.
Depuis mercredi 13 novembre, les visiteurs peuvent admirer le tableau qui a fait l'objet de ce don exceptionnel, et qui participe ainsi à l'enrichissement des collections.
Santiago Rusiñol y Prats, Jardin Saint-Just d’Esvern, 1930, huile sur toile, 85 x 100 cm, musée Goya, Castres
Il s'agit d'un paysage et plus particulièrement un jardin qui rejoint les collections du musée.
Après la très appréciée Cour des orangers, c'est un nouveau tableau du même peintre catalan Santiago Rusiñol y Prats. Véritable représentant de l'impressionnisme en Espagne, Rusiñol y Prats est notamment célèbre pour ses peintures montrant des paysages à la végétation luxuriante.
Né en 1861, Santiago Rusiñol y Prats est un artiste entre deux siècles. Marqué par l’importance des paysages des peintres romantiques, il se spécialise dans les représentations de nature, avec une touche moderne, proche de celle des Impressionnistes. Rusiñol s’est en effet frotté à la modernité artistique, urbaine et industrielle de la fin du XIXe siècle lors de ses périples parisiens.
Lorsqu’il revient en Espagne, ce sont au contraire la nature et les jardins qui occupent son esprit et ses toiles. D’une santé fragile, le peintre trouve un refuge dans ces espaces végétaux, reflets de ses états d’âme. Tantôt, les jardins sont baignés de la chaude lumière des après-midis d’été de Majorque, comme dans la Cour des orangers, parfois, c’est au contraire l’ombre des grands cyprès et des haies qui invite au repos. Ces jardins, pour autant, sont toujours le lieu clos d’une intimité.