Damien Deroubaix. La vida es sueño

En 2024, le musée Goya de Castres lui adresse une invitation pour une exposition personnelle intitulée La vida es sueño, en référence à la célèbre pièce du théâtre baroque espagnol, écrite en 1635 par Pedro Calderón de la Barca, qui propose une réflexion sur l'illusion et la réalité, le jeu et le songe. Il y explorera l’univers fantasmagorique si puissant de Francisco de Goya.

Exposition

Du 6 juillet au 3 novembre 2024

Damien Deroubaix (Lille, 1972), peintre, sculpteur et graveur français, nourrit depuis longtemps une fascination pour l’œuvre de Goya. Présent à Castres en 2012, il participe à l’exposition collective Hybrides et Chimères, la Conquête d’un rêve éveillé, menée en partenariat avec Les Abattoirs – FRAC Occitanie, Toulouse. En 2024, le musée Goya de Castres lui adresse une nouvelle invitation pour une exposition personnelle intitulée La vida es sueño, en référence à la célèbre pièce du théâtre baroque espagnol, écrite en 1635 par Pedro Calderón de la Barca, qui propose une réflexion sur l'illusion et la réalité, le jeu et le songe. Il y explorera l’univers fantasmagorique si puissant de Francisco de Goya.

Cette exposition monographique rassemblera un ensemble de peintures, gravures, dessins ; des œuvres connues de son corpus telles que Sueño, Etude one, Painter Goya, Sabbat, For Victory, etc. ainsi que des pièces nouvelles créées et produites spécialement pour l’exposition.

Formé à l’école des Beaux-arts de Saint-Etienne, puis en Allemagne, Damien Deroubaix est nominé au Prix Marcel Duchamp en 2009, et confirme ainsi sa notoriété dans le paysage de l’art contemporain. Ses œuvres sont aujourd’hui présentes dans les plus grandes collections nationales : Centre Pompidou, Musées d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne et Strasbourg, FRAC Occitanie, Musée du dessin et de l'estampe de Gravelines, etc.

Sa pratique artistique se caractérise par une grande diversité de formes et de techniques : peinture à l'huile, aquarelle, gravure, tapisserie, bois gravés, mais aussi sculpture et installation. Son art, sombre et brut, tente de s’interroger et dépeindre à sa manière le monde moderne en puisant dans les références historiques et artistiques, depuis la préhistoire jusqu’aux grands artistes de notre époque. Il procède par accumulation et puise dans un réservoir de formes, assemble des références visuelles les unes aux autres et construit le puzzle d’une œuvre à tiroir complexe.

Commissaires de l’exposition : Joëlle Arches et Valérie Aébi, Musée Goya, Castres